Chez Hector non seulement on aime bien les vieux vélos mais on les aime encore plus quand il y a de belles histoires à raconter.
Les vélos de la Maison Tamboite ont de particulier qu’ils sont aujourd’hui une parfaite synthèse entre tradition et technologie actuelle.
Tout commence à Ucel en Ardèche avec Léon Leynaud. Son père le destine à la prêtrise mais Léon est un artiste, et un homme de passion. Il veut vivre de sa peinture. En 1901 il rencontre Joséphine et, face à l’opposition parentale, s’enfuit avec elle à Marseille puis à Tunis. Ils se marient et s’installent à Paris en 1904.
C’est à Paris, en se promenant avec Joséphine, qu’il visite pour la première fois le Salon du Cycle. C’est pour lui une révélation. En 1905, il rejoint la Française Diamant qui fabrique en série des bicyclettes qui comptent parmi les plus performantes de la production française de l’époque. Il en deviendra directeur.
Mon vélo is Rich
En 1911 Léon s’installe à son compte en 1912, rue Dulong, entre Montmartre et les beaux quartiers de la rive droite, et lance sa toute première marque de cycles : les cycles Rich.
Les vélos sont alors produits dans le petit atelier attenant. Ses artisans sont des artistes de la lime et du chalumeau. La clientèle est vite conquise et, dès 1913, Léon ouvre un second magasin, au 31 de la rue des Batignolles. Puis la Grande Guerre éclate et tout est à refaire.
Démobilisé en 1919, Léon reconstruit, et produit des vélos d’exception sous sa marque Rich, bientôt aidé par son fils Henri. Les boutiques de la rue Dulong et de la rue des Batignolles prospèrent et, en 1928, le père et le fils, qui a alors tout juste 18 ans, reprennent l’affaire de Maurice Tamboite, ancienne star du Vel d’hiv’ et fabricant de vélos de compétition.
Le Tout Paris chez Tamboite
C’est de cette fusion que nait la Maison Tamboite qui combine, pour sa clientèle parisienne, la technique et l’esprit de compétition du vieux coureur sur piste et la recherche esthétique et l’exigence artisanale des cycles Rich.
L’atelier est installé au 173 de l’avenue de Clichy. La boutique est un peu plus haut, au 163, entre Montmartre et les Batignolles, dans le Paris des peintres et des cafés-concerts.
L’adresse est réputée. Et au fil des décennies le Paris Glamour s’y bouscule : Joséphine Baker, Marlene Dietrich, Sarah Bernhardt mais aussi Maurice Chevalier, Charles Trenet, Edith Piaf, Bourvil, Lino Ventura et même Coluche.
Malheureusement la production s’interrompt dans les années 1980 confronté à la production industrielle de vélos et la vente en supermarchés. C’était sans compter l’arrière-petit-fils du fondateur, Frédéric Jastrzebski. Fin 2014, au tournant de ses cinquante ans, dont vingt passés dans la finance, Frédéric Jastrzebski décide de reprendre le flambeau avec son frère et leurs épouses, “pour faire revivre la marque avec la même sincérité dans le travail artisanal, la même recherche d’authenticité et de perfection”. La Maison Tamboite Paris renaît alors au 20 Rue Saint Nicolas, à deux pas de la Bastille, au cœur du Faubourg Saint Antoine, l’un des derniers bastions de l’artisanat parisien.
“Henri” et “Marcel” et “Dalou”
“Henri”, “Marcel” et “Dalou” (image haut de page) sont les trois premiers modèles de la nouvelle Maison Tamboite : urbains, élégants et fait main. La Maison est d’exception. Le positionnement est très confidentiel : « Réalisés exclusivement sur-mesure pour chacun de nos clients, nos produits sont avant tout des créations. Elles expriment l’esprit et l’élégance intemporels propres à la marque. C’est sous la houlette de Joseph de l’Autour, notre directeur artistique, et en étroite collaboration avec nos artisans, que sont imaginés et mis au point les modèles qui constituent nos collections ». Cadre aubergine ou bleu pétrole réchauffé par la teinte miel du hêtre originaire de la région du lac de Côme dont sont faits les garde-boue et les jantes. Le cuir cousu au point sellier et patiné à la main habille guidon, antivol, câbles, selle et sacoche et se glisse même sous la pédale pour la ramener vers soi sans égratigner sa chaussure. Du bel ouvrage qui suscite incontestablement l’émotion.
L’adresse secrète
Le client qui souhaite acquérir son bicycle « Tamboite“ se rend à l’atelier de la rue Saint Nicolas : « Nous n’avons pas pignon sur rue. Nous recevons nos clients à Paris, dans l’intimité de notre showroom contigu à nos ateliers ». De l’extérieur rien n’indique l’existence de ce lieu privilégié. Il faut pousser une porte pour découvrir son esprit si particulier. Rien ne peut remplacer une visite pour comprendre et apprécier son caractère d’ “adresse secrète”, et tout l’univers de la Maison Tamboite.
« Pas moins d’une quinzaine de mesures sont nécessaires pour la confection d’un vélo parfaitement adapté à une morphologie et un type de pratique. Nous savons d’expérience que chaque morphologie est singulière, et que chaque client entend utiliser son vélo d’une manière et dans des conditions qui lui sont propres. Nous savons ainsi que seule une réalisation parfaitement sur-mesure peut apporter un niveau de confort à la hauteur des attentes et exigences de nos clients. Idéalement, c’est dans nos ateliers, sous l’œil expert de notre maître cadreur, que nous prenons les mesures du client, exactement comme le ferait un tailleur ». Summum de l’excellence, la Maison Tamboite peut se déplacer pour rencontrer le client où qu’il soit dans le monde.
Trois mois de délai
Environ 3 mois sont nécessaires pour la réalisation du vélo dans les ateliers d’autant que la Maison Tamboite met un point d’honneur à intégrer à ses créations l’innovation technologique : « nous avons choisi l’acier pour la réalisation de nos cadres non seulement pour sa finesse et son élégance mais surtout pour ses performances techniques et mécaniques. Produits en Europe par Reynolds®, Columbus® ou Dedacciai®, les tubes allégés que nous utilisons sont des matériaux de haute technologie, développés spécifiquement pour la compétition. Ils offrent ainsi le meilleur rapport connu à ce jour entre poids, confort et sécurité ».
A lui seul, le cadre du vélo peut nécessiter un mois de travail, sans compter les finitions -comme les bouchons de valve chromés ou la fixation particulière de la selle, tenue par une vis dans la vis qu’on ne peut pas dévisser, et qui empêche donc le vol : “mais nos modèles sont numérotés et traçables » précise le patron de la Maison.
En option, l’assistance électrique Zehus® figure en option sur la majeure partie des modèles. Il est considéré comme l’un des systèmes les plus aboutis en termes de performance, d’intégration et de simplicité de paramétrage.
La Maison Tamboite veut rester confidentielle avec un travail artisanal reconnu et abouti. Un tel perfectionnisme se paie au prix de l’ultra luxe : de 11 000 à 13 300 euros pour les trois modèles de la première collection 2015-2016 (15 500 euros avec assistance électrique). C’est le prix de l’exclusivité d’un vélo qui ne cessera de vous subjuguer par le souci des détails. L’excellence à la française.
Un concours photo
Un “concours photo » est organisé jusqu’au 24 juillet. L’idée est de permettre aux personnes « qui nous suivent et qui sont intéressées par nos créations de venir interpréter l’esprit de la Maison en se prenant en photo dans un endroit de Paris qu’ils affectionnent ». explique Noëlie Messageon du service de presse.
Le concours :
- Venez nous rendre visite dans notre showroom parisien,
- Prenez une photo avec un de nos modèles,
- Publiez là sur Instagram et Facebook, #MaisonTamboite
Vous avez jusqu’au 24 juillet 2016 pour laisser votre créativité s’exprimer.
Cinq prix d’interprétation de la Maison TAMBOITE seront décernés aux auteurs des photos ayant reçu le plus de “like”. Elles seront également publiées sur notre compte Instagram. Les lauréats seront invités d’honneur au défilé de présentation de notre prochaine collection.
Pour plus d’information, rendez-vous sur le blog dans la rubrique “Univers confidentiel”. En cliquant sur l’onglet “Paris par TAMBOITE”, s’ inscrire pour obtenir les modalités du prix d’interprétation de la Maison TAMBOITE Paris.
Concours photo : http://maisontamboite.fr/fr/univers-confidentiel
[…] conviées. Ainsi on pouvait retrouver au gré d’un parcours : les vélos « haute couture » Tamboite, la Maison des Gentlemen driver Chapal, Cifonelli, créateur de costumes sur-mesure, le maître […]