En 1954, Ford présente sa fabuleuse Thunderbird. Puissante, élégante, décapotable. Une réussite qui supplante la Chevrolet Corvette C1 pas assez sportive.
Ford veut profiter de cette présentation pour tester de nouvelles directions stylistiques au travers d’un concept badgé Mercury dessiné par le designer Elwood Engle. Le Chicago Auto Show de 1954 est l’événement idéal.
La mercury propose ainsi un pavillon entièrement vitré qui permet d’avoir une vue à 360°, des roues carénées et les fameux pare-chocs Dagmar en hommage à la présentatrice Tv du même nom… Sous cette carrosserie en fibre de verre trône un V8 312 ci270 hp stock. Propulsé par une boîte Ford O-Matic. Tout cela existe déjà mais Ford veut tester l’ensemble pour mieux anticiper les attentes de ses clients. Du marketing quoi.
La Mercury sert ensuite de base à la future berline Monterey de 1956 sur laquelle on retrouve cette forme de toit.
En 1957 sa mission est terminée… et part aux oubliettes comme la Chevrolet Biscayne en son temps. Elle est offerte à l’école de design Michigan’s Automotive Engineering Lab.
En 1960 elle est revendue à un particulier… qui la stocke dans une grange. L’agriculteur a besoin de sa grange et laisse la Mercury à l’abandon dehors.
Un jeune passionné repère l’auto à la fin des 70’s. Il s’est donné pour mission de retrouver tous les showcars et de les restaurer. Mais l’ampleur de la tâche ne lui permet pas de tenir son engagement et doit se résoudre à la revendre à un autre collectionneur autrement plus fortuné qui se lance alors dans une totale restauration.
Elle est revendue en 2010 pour la coquette somme de 429 000 $. Le prix d’un travail d’orfèvre.
Présentation de la Mercury XM-800 de 1954
Mercury XM-800 restaurée
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Présentation de la Mercury XM-800 de 1954
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Mercury XM-800 restaurée
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