Dans les années 50, les appareils Kodak fabriqués en France connurent un vrai succès. Aidé en cela par le gouvernement français qui souhaitait relancer les industries mécaniques et avait instauré des quotas d’importation très stricts (il y avait 3 usines en France à Vincennes, Sevran et Chalon-sur-Saône).
A l’époque Kodak n’hésitait pas à innover et proposer une gamme complète d’appareil pour le « premier communiant » au féru de photographie. Présentation.
La légende : le Kodak Brownie
Le célèbre Kodak Brownie Flash était le modèle que l’on offrait aux enfants à Noël ou aux communions. Il pouvait être offert seul dans une boîte carton standard, ou accompagné de son gros flash à lampe. Sa sacoche TP permettait de prendre une photo sans extraire l’appareil de la housse de transport en cuir. Il était muni d’un seul viseur de poitrine.
Le Brownie Flash B, en forme de box produit en Angleterre était également très beau avec son aspect bois et peau tannée (photo en haut de page). Il est difficile à trouver aujourd’hui.
Mais dans les années 50, Kodak propose aussi toute une série d’appareils 24 x 36 de qualité appelée « Retinette » et « Retina ». Les Retinette, les Retina sont le haut de gamme de la marque. De nombreuses versions seront produites durant 25 ans.
Révolution : des photos 28×28
En 1963, Kodak crée la révolution en proposant un appareil photo proposant un format d’image carré 28 x 28 mm : l’Instamatic !
De très nombreux modèles seront produits pendant 20 ans, pour la plupart des modèles populaires très simples avec son fameux flash « cube ».
Les Etats-Unis ont aussi produit de très beaux appareils, notamment le Bull’Eye et le Starflash tout droit sortis d’un film de gangsters.
Côté collection, on trouve des Kodak Brownie Flash pour 10 euros dans les vides greniers. C’est un appareil très courant qui a été produit à des dizaines de milliers d’exemplaires. Il constitue une belle opportunité pour ceux qui souhaiteraient entamer une collection ou l’utiliser comme objet déco dans un salon.
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