“Mlle Anders, je ne vous avais pas reconnue toute habillée” (L’Homme au Pistolet d’or – 1974). Et voici donc une des répliques les plus fameuses du célèbre agent de sa Majesté : Bond, James Bond.
La Halle de la Villette propose jusqu’au 4 septembre une fantastique exposition sur « 50 ans de style Bond ». Proposée à Londres en 2014, cette exposition réunie plus 500 accessoires, costumes et décors.
L’entrée nous plonge directement dans le Mythe avec les célèbres Aston Martin : une DB5 « vintage » chère à Sean Connery et une incroyable DB10 survivante du dernier opus Spectre qui avait, pour les aficionados, comme poursuivante une non moins spectaculaire Jaguar CX-75.
“J’aime une femme en Bikini. Elle ne dissimule pas d’arme” (L’homme au pistolet d’Or)
Cette première mise en condition nous pousse vers la deuxième pièce scénographiée, avec le corps de Jill Masterson alias Pussy Galore, intégralement repeint d’or, référence à une scène mythique de Goldfinger.
On découvre ensuite le fameux Pistolet d’or avec sa balle gravée 007 et l’on apprend qu’il a été fabriqué avec un briquet, un stylo et un bouton de manchette. « Q » sort du barillet !
Une reproduction des fameux lingots d’or de Goldfinger est l’occasion de découvrir que certains petits malins du tournage les ont gardés puis revendus, des années plus tard, avec une belle plus-value.
La visite se poursuit par un espace dédié à Ian Fleming, l’auteur des aventures de James Bond. Né le 28 mai 1908 à Mayfair et mort le 12 août 1964 à Canterbury, Ian Fleming est officier du renseignement naval pendant la seconde guerre mondiale.
Il est impliqué dans la planification de l’opération Goldeneye, prévue par les Alliés durant la Seconde Guerre mondiale, qui consiste à protéger et contrôler l’accès au détroit de Gibraltar. Son service durant la guerre ainsi que son métier de journaliste ont participé à la création de l’environnement du personnage de James Bond.
“Je sais tout à votre sujet : sexe pour le dîner, mort au petit-déjeuner” (Meurs un autre jour)
Ian Fleming a écrit son premier James Bond, Casino Royale, en 1952 dans sa résidence de la Jamaïque baptisée Goldeneye achetée en 1946. Fleming avait été séduit par le site après un congrès anglo-américain de renseignement en 1942.
Anecdote, pour la rédaction de son premier James Bond, il commande une machine à écrire portable plaquée or modèle Royal Quiet Deluxe lors d’un déplacement à New york. Il s’agit d’un cadeau de mariage qu’il s’est fait lui-même et qui lui coûte 174 $. En mai 1995, la machine est vendue par Christie’s à un enchérisseur anonyme pour la somme de 56 000 £. L’exposition présente une réplique de cette machine à écrire.
“J’en ai vu qui avaient la tête comme une montgolfière, mais comme vous jamais” (L’homme au pistolet d’Or)
Une autre salle présente des petits trésors … mallette porte-couteau de James, passeports, billets d’avion, carte bleue, lunettes de soleil… mais aussi étui à cigarettes décodeur de combinaisons de coffres-forts, râteau radar… ou encore la jambe plâtrée de la section Q.
Le clou de l’exposition est la magnifique salle de Casino reconstituée avec les costumes et les robes mythiques des James Bond girls : robe pourpre griffée Roberto Cavalli portée par Eva Green dans Casino Royale (2006), fourreau tatoué de la sublime Bérénice Marlohe à Macao dans Skyfall (2012), assorties chacune des aquarelles des créateurs.
“Mr Bond, je pense que vous êtes un dinosaure sexiste et misogyne, une relique de la Guerre Froide” (Goldeneye)
Une vitrine présente les légendaires bikinis d’Ursulla Andress dans Dr No (1962) et Halle Berry dans Meurs un autre jour (2002). A vous de faire votre choix. A noter que le maillot de bain d’Ursulla Andress a été confectionné à la hâte à partir du propre soutien-gorge de l’actrice. Il a été recouvert d’une toile de coton. Un ceinturon militaire en toile blanche ainsi qu’une boucle en bronze. Le modèle sera repris 40 ans plus tard par Jinx avantageusement représentée par Halley Berry dans Meurs un autre jour.
“Quand on est en Egypte, il faut se livrer à une visite approfondie de ses trésors” (L’espion qui m’aimait)
La tenue de Madonna en escrimeuse « fétichiste » est aussi mise en valeur. L’inspiration des stylistes est représentée au travers des coupures de presse. Nous sommes, à l’époque, en pleine vague Porno chic.
Enfin, une large place est faite aux méchants avec les costumes travaillées agrémentées de vidéos. « Requin » et ses dents métalliques alias Richard Kiel est en bonne place !
Il est peu de dire que cette exposition n’est pas une exposition au rabais : voitures, décors reconstitués, costumes , anecdotes de tournage… un expo royale pour ainsi dire. Bien loin du “Spectre” de l’échec.
Infos pratiques :
James Bond 007 à la Grande Halle de la Villette
Du 16 avril au 4 septembre 2016
Lieu : Grande Halle de la Villette
Horaires : 10h30-19h tous les jours
Tarifs : 22€ tarif normal, 17€ tarif enfant, 70€ tarif famille
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