1832. Chapal ne date pas d’hier et a réussi pourtant à garder au fil des siècles son ADN : luxe, cuir, fourrure et fait main. Une image indissociable à l’histoire, le savoir-faire et à la culture française portée par un homme Jean-François Bardinon, Président, passionné d’automobiles et notamment des courses « classic ».
Chapal, manufacture française, démarre à Crocq dans la Creuse avec une tannerie de peaux de lapins. En 1881, elle ouvre sa première tannerie américaine à Brooklyn. Dès le début du XXè siècle, Chapal devient une référence dans les vêtements de fourrure et de cuir.
Une aventure portée par l’aviation
En 1914, le célèbre aviateur George Guynemer, pilote de l’escadrille des cigognes, l’unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 14-18, porte la tenue conçue par Chapal. Plus tard, Charles Lindbergh, surnommé L’aigle solitaire, entre dans la légende en devenant le premier pilote à relier, sans escale, New York à Paris le 21 mai 1927 en 33 heures et 30 minutes, à bord de son avion Spirit of Saint Louis. Il arbore le célèbre blouson modèle A1 vert olive de Chapal.
L’aspect verni et craquelé des blousons Bombardier est l’invention et la signature de la maison.
En 1968, Chapal se voit confier la tenue officielle des JO d’Hiver de Grenoble. Reconnue par les armées françaises, américaines mais aussi par la maison Dior en 1972, pour qui elle réalisera pendant 20 ans les collections prêt à porter cuir et fourrure, Chapal est aujourd’hui associée au sport automobile.
L’automobile de collection comme inspiration
Indissociable des 24h du Mans Classic mais aussi de la marque Jaguar, pour qui elle réalisera des intérieurs en cuir pour ses modèles XKR et XK en 2004 et 2011, la marque recrute Paul Belmondo, pilote de courses automobiles, comme ambassadeur.
Chapal a gardé les méthodes traditionnelles de tannage et de finissage afin de préserver l’excellence dans les choix des matières. Jean-François Bardinon imagine ses collections au travers de l’histoire de l’aviation et de l’automobile : blouson anglais à bandes très sixties (2 900€), blouson RAF de la Royale Air Force en mouton retourné (3 200€).
Chapal complète ses lignes de vêtements avec des accessoires extrêmement réussis comme des gants, casques (1 800€), chaussures de pilotes (600€) et lunettes (240€). La Gazette a un petit faible pour le casque « 1950 » en cuir avec lunettes, référence aux courses automobiles d’antan.
Et si l’univers auto est bien présent chez Chapal, c’est que son Président inspiré n’hésite pas à prendre le volant d’une Allard J2 de 1950 tous les deux ans aux 24h du Mans Classic. Pendant plusieurs années, le staff, les hôtesses de cette course mythique ont d’ailleurs été habillés par Chapal.
Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que la marque est présente au salon Rétromobile de Paris en février et au salon de l’homme en novembre.
Si le luxe à la française devait se résumer à une marque, la mythique Chapal réunirait tous les critères : produits d’exception, savoir-faire, tradition et histoire. Un incroyable survivant chic & vintage à l’opposé de notre monde uniformisé.
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